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AVC: la fermeture du foramen ovale perméable associée à un taux de décès et de complications graves de plus de 15%
Publié le dimanche 9 avril 2017
BOSTON, 4 mai 2017 (APMnews) - Environ un patient sur 6 développe une complication grave ou décède dans les 5 ans suivant une fermeture percutanée du foramen ovale perméable réalisée après un accident vasculaire transitoire (AIT) ou cérébral (AVC) ischémique, selon une étude américaine.
Un foramen ovale perméable est retrouvé plus fréquemment chez les patients ayant eu un AVC cryptogénique, c'est-à-dire de cause inconnue, suggérant qu'une intervention pour fermer cette communication inter-atriale pourrait avoir un bénéfice en prévention secondaire, rappelle-t-on.
Les essais cliniques ont donné des résultats mitigés mais selon de récentes études, la technique semble présenter un intérêt (cf APM FB4OG0E45 et APM FB1NJPI9M).
Cependant, la sécurité et la tolérance de cette approche restent incertaines, indiquent Alexander Merkler du Weill Cornell Medical College of Cornell University à New York et ses collègues dans le résumé de leur communication orale présentée au congrès de l'American Academy of Neurology (AAN), la semaine dernière à Boston.
Pour évaluer le risque de complications à long terme de la fermeture du foramen ovale perméable, ils ont réalisé une étude rétrospective à partir des données administratives pour toutes les hospitalisations aiguës dans les Etats de Californie, New York et Floride sur 2005-2013.
Ils ont identifié 1.734 patients qui ont eu l'intervention après un AVC/AIT, âgés alors de 54,1 ans en moyenne.
Les complications graves, définies dans de précédentes études, désignaient la survenue de fibrillation atriale, d'un flutter atrial, d'une tamponnade cardiaque, d'un pneumothorax, d'un hémothorax ou de complications des abords vasculaires.
Le taux des complications au moment de l'hospitalisation pour l'intervention était de 6,6%.
A 5 ans de suivi, le taux cumulé de complications ou de décès était de 16,3%. Le taux de décès seul était de 3,4%.
Les fibrillations ou les flutters atriaux étaient la complication grave la plus fréquente, avec un taux cumulé de 9,4%.
En incluant les thrombo-embolismes veineux, les arythmies ventriculaires, les infarctus du myocarde, des endocardites infectieuses et les sepsis, le taux cumulé de complications ou de décès à 5 ans s'élevait à 20,2%.
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