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Congrès USIC 2025 : une édition mêlant pluridisciplinaire, technologie et réflexion sur les pratiques
Publié le mardi 18 novembre 2025
Les 04 et 05 décembre 2025 au Palais des Congrès d’Issy-les-Moulineaux (92).
- Le congrès USIC 2025 une approche multidisciplinaire toujours plus transversale, intégrant technologie, interdisciplinarité et réflexion sur les pratiques.
- Les nouvelles recommandations (valvulopathies, myocardites, péricardites, choc cardiogénique et cardiopathie gravidique) abordées dans plusieurs sessions majeures.
- Ouverture à des thématiques émergentes : immunothérapies, Takayasu, obésité, cardiologie structurelle d’urgence, thrombectomie percutanée dans l’EP et pathologies infectieuses témoignent d’un élargissement du champ de compétences de l’USIC.
- Technologies et imagerie au cœur des soins intensifs : scanner, OCT, IVUS et échographie sous ventilation mécanique traduisent l’intégration complète de l’imagerie multimodale dans la prise en charge aiguë.
- Simulation et approche collective : les ateliers pratiques et scénarios réalistes renforcent la formation décisionnelle, la coordination et la culture du travail en équipe.
L’édition 2025 du congrès Urgences et Soins Intensifs de Cardiologie promet d’être riche, vivante et tournée vers l’avenir. Deux jours de sessions où la physiopathologie se mêle à la technologie, où les guidelines toutes fraîches de l’ESC 2025 rencontrent la réalité du terrain.
Le fil rouge ? Une USIC en pleine mutation. Centrée non seulement sur l’infarctus du myocarde mais aussi l’insuffisance cardiaque aigue jusqu’au choc et intégrant pleinement la rythmologie d’urgence avec une approche toujours plus transversale, plus connectée, et clairement plus ambitieuse.
Une session d’ouverture exceptionnelle avec le président de la SFC (Pr Bernard Iung) et une conférence sur les nouvelles perspectives dans l’IDM par le président du groupe USIC de l’ESC (société européenne de Cardiologie).
Les grands classiques restent là, mais revisités : la prise en charge de l’infarctus aigu sous l’angle des “nouvelles perspectives”, les complications mécaniques post-IDM, ou encore les chocs cardiogéniques centrés sur les inotropes, les assistances et le moment du switch thérapeutique. La science appliquée aux soins critiques cardiologiques avec les meilleurs experts nationaux !
Les sessions les plus attendues seront sans doute celles qui font écho aux nouvelles recommandations européennes et francophones : les valvulopathies revisitées par les approches percutanées, la myocardite et la péricardite aiguë sous un regard actualisé, le choc cardiogénique et la cardiopathie de la femme enceinte, thématique portée par des approches multidisicplinaires.
Mais le congrès prend aussi des chemins moins battus :
- “Faut-il mettre en USIC un patient après TAVI ?” questionne nos routines d’orientation des patients
- “Les complications cardiaques des immunothérapies” explore un terrain cardio-onco-critique encore avec de nombreuses zones d’ombre
- “Complications cardiaques de l’artérite de Takayasu” fait entrer la médecine rare en soins intensifs
- “Obésité en USIC” ou comment gérer le métabolique en phase aiguë qui ne fait qu’augmenter dans notre quotidien.
- Urgences vasculaires abdominales ou comment identifier des pathologies moins fréquentes et pourtant dramatiques.
- “ECG surprenants”, un clin d’œil final interactif, ludique et pédagogique.
Des parcours thématiques qui soulignent nos interactions avec nos collègues des urgences, de la médecine intensive et réanimation, de la cardiologie interventionnelle, de l’anesthésie ou de la médecine et chirurgie vasculaire.
Le regard infectieux n’est pas en reste avec les endocardites graves, les “Hot Topics infectieux” autour des vaccins et des nouvelles molécules.
Côté imagerie, l’USIC 2025 met la loupe sur le scanner en soins intensifs, l’OCT, l’IVUS, et les pièges échographiques du patient ventilé — preuve que la vision du cœur aigu passe désormais par tous les spectres de la technologie.
Et puis, dans un ton plus réflexif, des sessions sur la recherche académique du groupe USIC, les innovations médicales “pour maintenant et demain”, et la synthèse des partenaires rappellent l’étendue des bases qui supportent les soins critiques cardiologiques.
Le programme ne se contentera pas de discussions aussi riches soient elles. Les deux jours seront rythmés par des séances de simulation grandeur nature, au plus près du réel. Scénarios d’arrêt cardiaque, choc cardiogénique, assistance, complications per-procédure : tout y passe. L’objectif n’est pas la performance, mais la coordination, la lecture fine des situations, le raisonnement collectif. On y apprend à décider vite, bien, et ensemble. La simulation devient ici un prolongement naturel des sessions, un espace d’entraînement à la décision critique et à la communication en équipe bref, l’USIC telle qu’elle se vit au quotidien.
Un congrès qui s’annonce comme un laboratoire d’idées : transversal, curieux, parfois dérangeant, mais toujours centré sur ce qui fait le quotidien des soins intensifs cardiologiques — urgence, complexité, et décisions rapides éclairées par la science la plus récente.


