Dossier spécial - Patients coronariens : comment optimiser la prise en charge lipidique ?

Mis à jour le vendredi 17 décembre 2021
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François Diévart
Dr François Diévart
Cardiologue, Dunkerque1

Grâce à quelques mises au point pratiques, ce dossier spécial permet d'évoquer le temps moyen et le temps long, ces temps de tous les jours après la sortie de l’hôpital après un syndrome coronaire aigu.

Post-syndrome coronaire aigu : quelle prise en charge ?

Le temps est court : celui de l’hospitalisation. Une fois l’émotion passée, celle qui consiste pour une personne à assumer la charge symbolique du terme « infarctus du myocarde » ou de l’expression « vous n’êtes pas passé loin de l’infarctus », la surprise est parfois importante en constatant que ce problème supposé être grave semble avoir été « réglé » en 3 à 5 jours d’hospitalisation.

Reste alors une ordonnance de sortie, plus ou moins longue, plus ou moins expliquée, dont on ne comprend pas s’il faudra « prendre ces traitements pour toujours docteur ? ».

Le temps est moyen : celui du risque très élevé. C’est-à-dire, celui du risque de récidive et du risque des complications du traitement, notamment de complications hémorragiques, mais aussi celui du risque de décéder.

Ce temps moyen est aussi celui de la reprise d’une vie dont la personne, devenue patiente ou patient, ne sait si cette vie doit redevenir comme avant. Et sinon, comment cette vie doit être dorénavant.

Le temps est long : celui de la prévention et de la compréhension de ce qu’il faut faire pour diminuer le risque de retourner à l’hôpital, voire pire, ce que les médecins appellent diminuer le risque cardiovasculaire.

Avec Muriel Bigot, présidente du Groupe Exercice Réadaptation Sport - Prévention de la Société française de cardiologie, dans ces quelques mises au point pratiques, nous allons parler du temps moyen et du temps long, ces temps de tous les jours, ceux après la sortie de l’hôpital, ceux d’après un syndrome coronaire aigu.

Bonne lecture.

 

Post-syndrome coronaire aigu : quelle prise en charge ?

François Diévart
Pr François Dievart
Cardiologue, Dunkerque1

S’ils ont probablement un rôle majeur dans le pronostic à court terme [...], dans le moyen et le long termes, les facteurs de risque dits traditionnels, tels l’élévation du LDL, l’hypertension artérielle, ou le tabagisme, sont les facteurs de risque majeurs du pronostic.

 

L’ordonnance de base est simple et la stratégie de prise en charge doit être adaptée pour atteindre deux objectifs :

François Diévart
Pr François Dievart
Cardiologue, Dunkerque1

L’ordonnance de base est simple et la stratégie de prise en charge doit être adaptée pour atteindre deux objectifs :

  1. diminuer le LDL
  2. le maintenir en-dessous de 0,55 g/l.

  

Le rôle des médecins de réadaptation

Muriel Bigot
Dr Muriel Bigot
Cardiologue, Puilboreau (La Rochelle)2

La réadaptation cardiaque est une étape clé du parcours de soin du coronarien, notamment après un syndrome coronaire aigu (SCA). C’est une recommandation IA de la SFC et de l’ESC, notamment parce qu’elle a prouvé réduire la mortalité cardiaque et les événements cardiovasculaires majeurs, mais aussi parce qu’elle améliore la capacité d’effort et la qualité de vie. (...)

 

1. Service de cardiologie - Clinique Villette - 59 - Dunkerque
2. Service de cardiologie - Clinique Cardiocéan - 17 - Puilboreau (La Rochelle)

 

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