Dossier spécial : prise en charge des dyslipidémies

Mis à jour le lundi 15 mars 2021

L’actualité dans la prévention cardiovasculaire et la prise en charge des dyslipidémies reste très riche. La pandémie d’infection par le COVID-19 nous a appris beaucoup et a aussi permis de poser de nouvelles questions sur les facteurs de gravité liés à l’infection et d’éventuels facteurs protecteurs. Nous profitons de cette actualité pour faire un résumé de l’effet des statines sur les risques thromboemboliques associés aux hypolipidémiants car de façon intéressante, les nouveaux traitements par anticorps anti-PCSK9 semblent avoir, à l’instar des statines et de l'ézétimibe, eux aussi une efficacité. Enfin, les facteurs de risque spécifiques à la femme sont souvent peu connus et ont été peu mis en évidence dans les récentes recommandations de prise en charge des dyslipidémies. Nous leur consacrons ici une des trois thématiques.

Introduction par le Pr Eric Bruckert

COVID et risque cardiovasculaire, cholestérol, hypolipémiants

La pandémie de COVID-19 qui a sévi dans le monde a permis d’identifier de nombreux liens entre pathologie cardiovasculaire et infection par le COVID-19. Non seulement les patients hypertendus ou en prévention secondaire sont plus à risque d’infection et de formes graves mais l’infection elle-même peut entraîner plusieurs variétés d’atteinte myocardique et vasculaire. Enfin, l’hydroxychloroquine, surtout en association, peut avoir des effets secondaires cardiovasculaires graves avec augmentation du QT et mort subite. Du fait du rôle des hypolipémiants sur le cholestérol et du rôle du cholestérol sur la pénétration intracellulaire de certains pathogènes, on peut se poser la question du rôle des hypolipémiants sur le risque d’infection COVID-19.

 

Les facteurs de risque chez la femme (hors contraception)

La prise en charge des femmes en prévention primaire et secondaire n’est pas toujours optimale. Elles partagent avec les hommes les mêmes facteurs de risque cardiovasculaires mais ont aussi des facteurs qui leur sont propres. Certains sont indépendants des autres facteurs de risque. La ménopause est une situation particulière du fait de l’augmentation du risque et de la demande de traiter les symptômes parfois associés à une altération significative de la qualité de la vie.

 

Le traitement hypolipémiant

La diététique est souvent relayée au second plan. Elle pose aussi des problèmes de faisabilité et nécessite des consultations longues complexes à réaliser actuellement. Toutefois, des objectifs simples permettraient d’éviter un nombre considérable de maladies cardiovasculaires. Pour ne citer qu’un exemple, une simple réduction du sel aux USA pourrait éviter de nombreux accidents cardiovasculaires chaque année. Récemment, une approche nouvelle a été proposée. Elle pourrait permettre d’avoir une vision plus objective de la qualité de l’alimentation et aider à améliorer le niveau de preuve de l’association entre alimentation et risque cardiovasculaire. Les recommandations pour le sujet diabétique diffèrent selon les sociétés savantes. Nous résumons ici les points communs et différenciants.

 

 

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